Si vous aimez la chanson française en général et l'oeuvre de Brassens en particulier, et si, de surcroît, vous n'êtes pas insensible au charme discret et au rythme syncopé de la Bossa Nova, cette soirée vous est destinée !

Pourquoi Brassens ?
Comment ne pas être fasciné par " les bancs publics ", " la mauvaise réputation ", " chanson pour l'auvergnat "... ? Or quand on entre dans l'univers de Brassens, on n'en finit pas de découvrir, redécouvrir et savourer ces petites fables musicales dont la pulsation rythmique n'est d'ailleurs pas sans rappeler le jazz. Cette admiration pour Brassens fut " marquée d'une croix blanche " le jour d'octobre 1976 où je vis sur scène à Bobino le " bonhomme " à la moustache dont le visage était illuminé de poésie, d'humour, de générosité !

Pourquoi le Brésil ?
La Bossa Nova est apparue du côté de Rio et de Bahia dans les années 1950, grâce à des musiciens tels que Joâo Gilberto, Antonio Carlos Jobim, Vinicius de Moraes... Ayant vécu huit ans au Brésil, j'ai eu la chance de " vivre " la musique populaire brésilienne et d'avoir été l'élève du guitariste Paulinho Nogueira. Paulinho était un musicien et compositeur de talent dont l'humilité n'avait d'égal que la virtuosité. C'est lui qui m'a transmis ce trésor que représentent " Corcovado ", " Minha namorada ", " Lobo bobo " et autres Bossa novas...

Dans le cadre de l'ambiance simple et conviviale qui caractérise ce Café Associatif et Culturel du XIVème arrondissement, nous ferons ensemble un voyage musical :
- A travers les rimes de l'orfèvre du langage qu'était Brassens, avec des chansons comme " l'orage ", " le gorille ", " la marche nuptiale ", " les copains d'abord " et bien d'autres....
– et en longeant les plages de Rio, où se déhanche la " Garota de Ipanema ", non loin du " Corcovado ". Nous évoquerons aussi ce " Matin de Carnaval " qui fait renaître la samba et se lever le soleil sur la baie de Rio...

Guitare et chant : Paul Gouzer