Chocolat littéraire

L'énorme religieuse au chocolat en question, c'est celle des Deux goinfres de Philippe Correntin, et de son jeune héros (accompagné de son chien) qui mange à n'en plus pouvoir ou presque. Jusqu'au jour où, patatra, tout se complique...
Cette lecture-spectacle rebondit d'albums en albums avec encore le savoureux Bébé bonbon de Claude Ponti ou le sensationnel BEURK! d'André Bouchard, où un poisson déjà dans l'assiette essaye dedégouter un enfant pour qu'il ne le mange pas, en lui racontant que ses parents l'ont trouvé dans une poubelle...

Dans la même veine "sale, moche et méchant", Les cinq affreux de Wolf Erlbruch nous raconte les aventures d'un crapaud, d'une chauve-souris, d'une araignée et d'un rat qui se plaignent de leur laideur... lorsqu'une hyène arrive, plus affreuse encore qui leur propose de monter un groupe de musique et les convainc d'ouvrir ensemble une crêperie dont le succès inattendu reposera sur un ingrédient au combien précieux...

Au registre des choses qu'on ne mange pas normalement mais qui peuvent malgré tout se retrouver à l'occasion au fond d'un estomac... Aboie Georges ! de Jules Feiffer. J'en passe et des meilleurs, mais en guise de digestif, histoire de faire passer ce copieux programme, tout finit en chanson avec une fabulette d'Anne Sylvestre, Pour ne pas manger...