Las rosas breves & Cuarteto lunares

Un tango pour Verlaine... violence et tendresse, savant et populaire, accents lyriques et caresses murmurées, c'était il y a quelques années, lui, Christophe Le Hazif, chantait les mots du poète sur des airs de tango.
Elle, Veronica Onetto, quitte Buenos Aires pour venir en France chanter le répertoire baroque et la mélodie française. Puis une rencontre...parce qu'un tango ne peut être qu'une rencontre.
Et la chanteuse argentine lui redonne l'envie d'entendre, d'accompagner, de se mêler à un tango toujours singulier... leur tango, celui qui n'appartiendra pas à des codes attendus mais bien celui que l'on attendra moins pendant quelques instables instants.
À la croisée des chemins sommeillent les rencontres essentielles. Tango Lunaire en est le fruit, la Rose.

Et bien voilà, une année après les avoir accueillis, ils nous reviennent à l'occasion de la sortie de leur premier album. Ces quatre jeunes musiciens issus de la nouvelle génération du tango s'inspirent des nouveaux courants des musiques populaires argentines.
La découverte de jeunes compositeurs emblématiques de la nouvelle vague du tango argentin les oriente vers un répertoire multiple, original et méconnu en Europe. On y retrouve les racines du genre avec de nettes références au tango traditionnel ou encore à Piazzolla mais aussi de nouvelles influences, candombe, jazz...

Entre musique de chambre et musique populaire, Paris et Buenos Aires, le Cuarteto Lunares joue une musique inventive et tonique pleine de fraîcheur.