Encouragé par Henri Dutilleux et Georges Aperghis, Bernard Cavanna, pensionnaire à la Villa Médicis en 85/86, obtient le Prix Sacem pour la meilleure création contemporaine en 1998, est lauréat de la Tribune Internationale de l'Unesco en 1999 et obtient en 2000 une Victoire de la Musique. Contrairement à de nombreuses transcriptions des lieder de Schubert mettant en jeu l'orchestre symphonique, Bernard Cavanna, a joué avec la délicate intimité de la musique de Schubert en retrouvant une formation instrumentale fétiche dans son parcours : le trio violon, violoncelle, accordéon qui conjugue les expressions des deux instruments à cordes, nobles et chargés d'histoire et de répertoire, à celui plus désuet, populaire, d'un instrument à vent, l'accordéon. Ce programme propose des pièces contrastées, de caractère et de styles bien différents : Le choix des lieder s'est porté sur certaines oeuvres de jeunesse, Gretchen am Spinnrade ou le célèbre Erlkönig, quelques lieder moins connus, Meeres Stille, Frülhingssehnsucht, des " monodrames " tel que Junge Nonne. Il se terminera par l'étonnant et généreux Taubenpost, lied écrit tout juste un mois avant la mort du compositeur.

Programme : Lieder de Schubert transcrits par Bernard Cavanna pour voix, violon, violoncelle et accordéon. Trios de Bernard Cavanna pour violon, violoncelle et accordéon n°1 et 2.