L'intrigue et la couleur artistique...
Martine et Sganarelle sont mariés. Célia et Lelio sont très amoureux. Jusqu'ici, tout va bien, mais... Célia s'évanouit dans les bras de Sganarelle, Martine les surprend, Lelio est parti en voyage et Gros René meurt de faim... Les histoires d'amour finissent mal en général ? A moins que...

De quiproquos en qui-croi-cocus, Sganarelle ou le Cocu imaginaire est un petit chef-d'oeuvre d'humour et de finesse ou Molière jongle en virtuose avec les malentendus.

Un petit tréteau au rideau orange qui tient autant du castelet que de la boîte à musique est l'unique décor de la pièce. Face au public, un musicien et 4 comédiens au jeu énergique et farcesque circulent, sautent, apparaissent et disparaissent. Le jeu est stylisé, loin de tout réalisme cinématographique, et emprunte au masque et à la marionnette leur univers poétique.
Derrière la ronde folle des cocus imaginaires, se dessine en contrepoint le portrait d'un héros typiquement molièresque. Entre drôlerie et dérision, Sganarelle nous touche parce qu'il sait rire de ce qui blesse le plus : la trahison amoureuse.

La petite histoire de la compagnie...
Formés au sein du Théâtre de l'Epée de Bois (Cartoucherie), par son directeur, Antonio Diaz-Florian, les membres de la compagnie ont fait leurs armes sur un théâtre de tréteaux. Nourris de pratiques ancestrales comme le théâtre élisabethain, la Commedia dell'arte ou même le théâtre Baroque, ils ont à coeur de défendre un art populaire et citoyen, proche de son public.

Compagnie Aigle de Sable