Affiche de Les Tolstoï, journal intime

Les Tolstoï, journal intime

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Théâtre des deux portes : ancienne école du Mime Marceau
Théâtre
Les Tolstoï, journal intime
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Théâtre des deux portes : ancienne école du Mime Marceau
Théâtre

Un demi-siècle de journaux intimes et de vie commune entre Sonia et Léon Tolstoï adaptés au théâtre. Une oeuvre intense pour un couple passionné.

Après le succès au Théâtre de l'Opprimé en mars dernier, la pièce "Les Tolstoï" d'Alexandra Devon reprend au Théâtre des Deux Portes. Basée sur les lettres et journaux intimes de Léon et Sonia Tolstoï, cette pièce nous dévoile la vie intime du couple au long de leurs cinquante années de mariage.

Un couple inoubliable : Léon et Sonia Tolstoï, deux écrivains qui prennent le parti de s'échanger et de lire, chaque soir, le journal intime de l'autre : amour total, refusant toute part d'ombre, de doute, de mensonge qui pourrait entacher au fil des années la parole donnée. La traversée sans concession de toute leur humanité, le défi permanent d'une vie à deux ouverte et déchirée par les grandes questions de leur temps, donnent aux Tolstoï une dimension universelle et surtout, puissamment contemporaine.

Le personnage de Léon Tolstoï : la pièce invite à découvrir un homme qui de toutes ses forces de "géant " a tenté de vivre au quotidien selon ses aspirations, sa foi et ses convictions. A travers son histoire, c'est un pan de la culture et de la pensée russe qui s'ouvre et plus encore, puisque Tolstoï a inspiré de nombreux intellectuels de tous pays, Gandhi en est le plus célèbre.

Un portrait de femme : Sonia a tout juste 18 ans quand elle épouse Léon Tolstoï, déjà célèbre et qu'elle admire plus que personne. Jeune fille " bourgeoise " incroyable, elle gère à elle seule leur immense domaine, élève leurs nombreux enfants, accompagne sans répit son époux dans ses créations, ses combats jusqu'à se heurter à un mari devenu " prophète " du nouvel ordre social et familial "Tolstoïen ". Malgré de longues luttes douloureuses et violentes, et jusque après sa mort pourtant, son amour restera intact. Femme féconde, riche et poignante, Sonia s'adresse à toutes les femmes d'aujourd'hui.
Lire la suite Pour tout public Langue : Français

La distribution du spectacle ✨

Auteur(s) : Alexandra Devon
Mise en scène : Jean-Denis Monory

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  • @414009 Vu avec Billet Réduc'
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    7/10

    Allez y!

    Longue piece mais le temps passe vite, les acteurs sont attachants, jouer 3 heures à deux ca ne doit pas etre facile. Tres bons jeux de comédiens et mise en scène, avec tous ces objets. Par contre, les fauteuils ne sont vraiment pas confortable!

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    Publié le 27/04/2008
  • metalmaniac Vu avec Billet Réduc'
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    10/10

    Léon et Sonia

    texte et mise en scène magnifiques. Du vrai et beau théâtre. Bravo!

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    Publié le 19/01/2008
  • @679277 Vu avec Billet Réduc'
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    8/10

    Biographie d'un Homme EXTRAordianire

    L'acteur principal est gigantesque, le scenario fabuleux; un grand moment de théatre ou l'on apprend à mieux connaitre cet Homme qui marquera le XXiem siecle!La 2ieme partie est vraiment fabuleuse. A ne pas manquer

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    Publié le 19/11/2007
  • @365769 Vu avec Billet Réduc'
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    8/10

    Une très jolie pièce !

    Nous nous demandions comment passeraient les 3 heures...et ce fût un enchantement du début à la fin...L'histoire de deux êtres : leur bonheur, leurs malheurs, toute une vie racontée...Mais aussi la vie d'une femme dans l'ombre du grand Léon Toltoï...Les interprètes sont justes et nous font passer du rire aux larmes...Touchant, émouvant, vrai : à voir !!

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    Publié le 18/11/2007
  • @241641 Vu avec Billet Réduc'
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    8/10

    Un homme à l'étroit dans ce monde

    Il m'a fallu un peu de temps pour réagir à ce spectacle ; ce que j'ai reçu surtout c'est la singularité,la dignité et la grandeur de cet homme qui se comporte presque comme tout un chacun dans le cadre qui nous est présenté mais que l'on sent très à l'étroit dans ce petit monde qu'il voudrait tant changer.

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    Publié le 16/11/2007
  • kies29 Vu avec Billet Réduc'
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    10/10

    EXCELLENT!!!!

    Allez-y!!! vous ne serez pas déçus. magnifique interprétation des deux acteurs. un bonheur pendant 3 heures....amerouche KIES

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    Publié le 13/11/2007
  • @670469 Vu avec Billet Réduc'
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    10/10

    Moi et les Tolstoï

    Une pièce de théâtre passionnante et profonde. L'histoire d'un demi-siècle entre Sonia et Léon Tolstoï. Cet homme honnête avec lui-même cherche toujours la vérité et le sens de la vie. Cherche, toujours cherche! Pour moi c'est déjà un sens de la vie, et puis contruire notre propre vie en cherchant et en réfléchissant. Il n'y a pas deux arbres, deux feuilles, deux gouttes d'eau se ressemblent dans ce monde et, il n'y en auront jamais. Alors, notre vie vient de l'infini, rentre dans l'infini. Quel est le sens de la vie? Y-a-t-il un sens pour la vie? Ou la vie elle-même est sa propre sens, vivre et construire notre propre vie est un sens! La vie est un cadeau divin, malgré les doutes, les contradictions, les douleurs et les souffrances. Quant à Sonia, cette belle femme intélligente qui aime son mari passionnément avec tout son coeur, souffre-elle du fait d'étre toujours dans l'ombre d'un grand homme, d'un génie? On souffre quand on aime vraiment. Il existera toujours une contradiction entre amour pour l'autre et amour pour soi-même? Ou tout peut réunir dans un seul Amour qui est au-dessus de tout cela? En tout cas, je suis pour l'indépendance totale d'une femme, femme doit se lancer dans la création physique et spirituelle. On a de la chance d'être la création de vie infinie et, si on peut créer quelque chose par nous-même, on va probablement sentir plus complet et plus heureux, et c'est sans doute la seule solution d'être heureux et d'être toujours conscient qu'on est en vie!

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    Publié le 11/11/2007
  • "...dans vos yeux profonds comme les mers."

    " On my way to the place where I wished to be alone, I was taken ill." Faut-il voir dans cette unique et ultime phrase de la correspondance de Tolstoi du 3 novembre 1910, adressée comme dans un souffle à son ami et traducteur anglais Aylmer Maude, la prescience de sa mort prochaine, seule responsable de la fin du voyage ? Faut-il plus encore y lire le résumé de l'ensemble de son parcours vécu comme une découverte permanente vers les plus touchantes et mystérieuses voies de l'Amour, voies complexes et imprévisibles vers une vision plus vaste qui, pour s'accoucher et s'incarner, passe de crise en crise, de dépossession d'illusion et de soi-même jusqu'à y perdre forces et santé ? Enfin, ce ‘‘ J'aime " prononcé comme dernier mot, ultime révélation, ne dit-il pas tout de cet homme de la démesure, à qui Gandhi n'a pas écrit par hasard, reconnaissant en lui un être de même combat, que nous présente avec intelligence et sensibilité le metteur en scène Jean-Denis Monory, sous sans nul doute l'aura bienveillante de Bip, Le Mime Marceau qui continue de vivre dans nos coeurs par le souvenir de sa légèreté, sa délicatesse, sa lumière ? Le public a défié les grèves et les embouteillages ; il est là car de bouche-à-oreille l'on a parlé de ces Tolstoï et de leur vie circonscrite dans leurs Journaux intimes la presse, des écrits sélectionnés et montés avec intelligence, sans lourdeur par Alexandra Devon. Pas de suffocation. Des moments scéniquement rendus très visuels par un décor extrêmement simple mais mobile et les lumières adaptées à la dramaturgie des situations. Une ligne chronologique simple et claire ; une pièce construite en deux parties, l'une tournée vers la démesure heureuse, l'autre vers l'approfondissement douloureux des paradoxes de la vie où les choses, les relations à l'Autre, aux Autres, sur le fond des remous de l'histoire, s'opacifient, se complexifient pour porter autrement le désir, plus loin et ailleurs. Le texte se densifie, la spiritualité s'y impose. C'est d'abord la rencontre avec Sonia, petite oiselle à la fois naïve, originale, profonde et légère, prise dans les filets de l'enthousiasme, servant d'aiguillon à la créativité de ce monstre d'écriture. Sonia, c'est la rupture avec la solitude, le célibat, c'est le corps, d'abord jeune et vif, menant à l'exaltation de l'âme, l'adhésion totale à sa démesure sexuelle capable de combler les forces chtoniennes de la naturalité. Treize ou quatorze enfants, et toujours une immense énergie malgré les deuils, les retournement de l'histoire. Sonia, c'est l'âme de la maison, qui organise, éduque, maintient le cap des choses matérielles, permettant tout un temps au génie créatif de s'exprimer en se dégageant des contraintes dans un accord presque naturel. Sonia écrit aussi, tient sa correspondance, veille sur la propriété, la tenue des droits d'auteur, ces obligations administratives auxquelles souvent le créateur se refuse par inadaptabilité et ennui. C'est avec une énergie folle qu'Iris Aguettant réussit à camper ce personnage dans un abattage étonnant, se glissant avec aisance dans ses désirs à elle, ses envies, sa manière de poser sa vie en face d'un monument d'esprit, Didier Douet devenu Tolstoï, grand, impressionnant, débordant d'abord de vitalité, de sensualité, de complicité. Un partenaire idéal ! Les lumières sont les lumières de la vie et la chambre et le bureau, les lieux évoqués par quelques éléments de décors suffisants. C'est ensuite insidieusement ces chemins de vie qui se séparent tout en s'entrecroisant car l'appel de l'un n'est pas celui de l'autre. Sophie veut vivre dans la société, dans le monde, dans les lumières et les miroirs factices. Les grandes villes lui paraissent plus aptes à favoriser son bonheur, des rencontres. Eternelles foires aux illusions, mais chez elle pas d'illusions perdues ; elles se renforcent au contraire tandis que Tolstoï connaît les enjeux de ces mécanismes et se sent ailleurs ; distance à l'égard de la propriété, fraternité avec les damnés de la terre, les asservis dont il veut la libération et l'éducation, le partage, l'allégement des biens matériels ouvrant des chemins supérieurs. Le temps n'est plus aux rires, les malentendus, les ressentiments, les jalousies, la maladie, et l'angoisse de la mort usent l'amour, le déportent. La création d'abord enthousiasmante, tonifiante impose enfin ses lois cruelles et malgré même le succès, la ferveur de l'un et de l'autre s'est vidée. Les regards, les désirs ne parviennent plus à regarder dans le même sens et l'on se fuie. Quatre-vingt-deux ans et le départ pour rejoindre une soeur, sans le dire à Sonia ; mais c'est dans la petite gare d'Astapovo que se termine le voyage, par une force, peut-être divine, qui prononce l'arrêt. " On my way ", l'a-t-il jamais quitté, s'est-il jamais égaré ? Ce que les créateurs de cette trempe possèdent, c'est bien le sens de la trace ; s'ils rencontrent des hommes, les événements de l'histoire, ils en font le grain pour moudre leur vie et construire leur château intérieur et leur Oeuvre. Celui de Tolstoï était tout ouvert à l'Amour. C'est à cette quête de vérité et du Bien que les deux comédiens nous invitent, incarnant avec conviction ce couple peu banal, réussissant à nous rapprocher de l'idée de leur démesure. Les sentiments, les émotions, les colères, les détachements offerts au public, bref la vie, assonent avec nos propres vies ou nos curiosités nos craintes et nos espérances. Saurons-nous dire avec Du Bellay : " Heureux qui comme Ulysse a fait un long voyage " ? ou plutôt avec Saint Thomas d'Aquin : " Je T'adore avec dévotion, Vérité cachée, / Tu es vraiment là, cachée sous ces apparences / A Toi mon coeur tout entier se soumet / Car en Te contemplant tout entier il défaille... " Adoro " Sur le chemin où je désirais être seul, je suis tombé malade "... 10 novembre 1910, " J'aime ... " marie-josé pradez (La Théâtrothèque)

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    Publié le 27/01/2008
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    9/10

    courez vite les découvrir

    bravo les Tolstoi ou du moins ces 2 merveilleux interprètes qui ,avec beaucoup de sobriété et de justesse nous ont replongés dans leur vie riche en événements familiaux et sociaux,un couple typique et intemporel ;un grand Tolstoi!

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    Publié le 15/11/2007
  • magnifique

    les 2h40 passent tout seul et on est complètement absorbé par les personnages et leur histoire

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    Publié le 15/11/2007

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