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TAO RAVAO & VINCENT BUCHER

Le Satellit Café, Paris

- Cet événement n'est plus disponible à la réservation dans cette salle -
Toujours liée aux racines du blues, qui marque le duo Tao/Vincent, la musique de cette nouvelle formation affirme un peu plus sa marque originale, emmenée par les percussions d’Emile Biayenda. Vincent module ses mélodies à l’harmonica à la manière d’un griot du XXIème siècle et Tao apporte les sonorités malgaches du kabosy et de la valiha.

La musique et la personnalité de Tao Ravao se nourrissent d’une double culture métisse : sa mère est malgache et son père français. Né en 1956 à Madagascar, ses douze premières années lui semblent un paradis perdu de liberté. Arrivé en France en 1968, il passe du banjo à la guitare électrique. En 1974, il choisit une vie de voyage. Sa guitare et son ampli lui fournissent le gîte et le couvert. Tao est libre comme le vent. Il roule sa bosse avec l’harmoniciste américain Andy J. Forest et rencontre Homesick James, personnage éminent du blues de Chicago, qui l’accueille chez lui et l’initie comme un fils sur la voie du blues. En 1988, Tao retrouve Madagascar : un choc musical. De retour à Paris, il travaille avec Justin Vali, qu’il accompagne en tournée dans le monde. Il repart à Madagascar en 1998 comme producteur artistique des albums de Jean Emilien et du groupe Senge. Parallèlement, le duo Tao / Vincent peaufine son style inclassable et tourne sur les scènes du monde. Ce quatrième album confirme une écriture musicale très personnelle et originale. Le jeu de Vincent Bucher donne à l’harmonica une langue fleurie, inventive, débarrassée des clichés folk ou blues. Né à Lens en 1962, Vincent grandit à Paris. Passionné de rock, il a la révélation du blues à seize ans. Avec son harmonica, il se frotte à la vie. Sugar Blue lui fournit un micro, un ampli et l’introduit dans le circuit des clubs. Son amitié avec Tao Ravao et leur duo date d’alors (1978-79). Dans les années 80, Vincent voyage aux États-Unis et comprend que les bluesmen européens doivent chercher un mode d’expression musical qui leur est propre. Il va s’intéresser aux musiques africaines, caraïbes et travailler avec beaucoup de musiciens. En 1996, il s’immerge dans le feeling africain avec le Malien Lobi Traoré. Son duo avec Tao, après deux premiers albums (1991 et 1995) s’enrichit de ces expériences dans “Hé là-bas !” (1998). Avec son excellente interprétation de “Ségatier”, ce nouvel album révèle les talents prometteurs d’un Vincent chanteur. Autodidacte, Emile Biayenda a fait des recherches sur le patrimoine musical centrafricain. Il a exploré les possibilités de mariage entre jazz et rythme locaux avant de se lancer dans la création d’atelier d’initiation et de formation des jeunes aux techniques traditionnelles du tambour “Ngoma" du Congo -Brazza adaptés aux rythmes actuels d’où est né le groupe "Les Tambours de Brazza". A Brazzaville, il participe aux stages de formation à la batterie de jazz animé par Francis Lassus, Bertrand Renaudin et Alvin Queen, et rencontre toute la scène du jazz français qui fréquente le festival de Jazz de Brazza. Installé à Angoulême depuis 1999, il continue l’aventure des Tambours de Brazza. Avec le Festival Musiques Métisses il tisse des liens, résidence et concerts du groupe. En 2003, lors du festival Musiques Métisses il croise le chemin de Tao Ravao et intègre le groupe.


Artistes : Tao Ravao : Valiha, Kabosy, Lap Seel, litungu krar, chant. Vincent Bucher : Harmonica, chant, Emile Biayenda : Calbasse, percussions.






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