Ne crois pas que je flatte

Au départ, Hamlet devait être seul en scène.
Hamlet à travers ses monologues.
Puis son environnement est apparu, inévitablement.
Avec des mots, des sons, des images.
Hamlet n'est pas seul.
Il est au coeur (aux prises) de ce qu'il nomme " les usages du monde ".
Il est esclave de sa naissance.
Il se débat.
Ses mots jaillissent, sans concessions, sans tabous, brutalement. Ses gestes aussi.
Hamlet est une pensée à vif.
Ici, il est investi par une actrice.

William Shakespeare est considéré comme l'un des plus grands poètes, dramaturges et écrivains de la culture anglaise. Il est réputé pour sa maîtrise des formes poétiques et littéraires, ainsi que sa capacité à représenter les aspects de la nature humaine.
Ce spectacle, essentiellement fait des monologues d'Hamlet des actes 1 à 3, est composé de vidéos de Jacques Brel en live 1966 et d'une reconstitution de chaîne d'info en boucle, ainsi que des musiques de Faust et Dalek, Beastie Boys, Rihanna, Depeche Mode.Ici, le spectateur est face à un personnage qui parle, monologue.
Seulement trois courtes scènes dialoguées apportent une respiration. Hamlet est pris dans un tourbillon émotionnel fort, qu'il parvient, tant bien que mal à contenir, grâce à la raison.
Jusqu'à la libération de l'animal en lui. La raison résiste encore un peu. Mais il est trop tard. Le rite du passage a eu lieu. Le meurtre au bout du bras attend patiemment, tranquillement ses victimes.