Sebastian a choisi la voie de la violence, de l'assassinat, seule solution valable à ses yeux en réponse à un système qui l'a transformé en monstre.
Contre cette école dans laquelle il a vécu la torture et la moquerie sous le regard d'adultes taiseux. Contre ce capitalisme qui transforme, dit-il, les jeunes en produit marchand. Contre cette vie qui formate l'essence même d'un humain en " EFTRM : "École/Formation/Travail/Retraite/Mort".

Elle, elle a choisi d'abandonner son identité, sa propre individualité face à la violence du monde, face à " l'Homme de guerre " qu'elle identifie ici comme étant Sébastian. Venant pour le rejeter, en faire son procès et l'exclure définitivement de ce monde, Elle se fait la porteuse de parole de l'Humanité et de la Vie dans tout ce qu'elles ont de plus beau et de plus sacré.

Mais comme chaque être humain, ils sont tous deux en proie à des sentiments contradictoires, complexes , humains. Au contact l'un de l'autre, les frontières de leurs certitudes deviennent poreuses. A deux, malgré leurs divergences, ils rêvent alors à un autre monde, à un commun possible.

Mais ils ne peuvent réaliser ce nouveau monde seuls...

D'après "Le 20 Novembre" de Lars Noren et "Stabat Mater Furiosa" de Jean Pierre Siméon