À cent lieues du tango " classique ", tel qu'on l'entend dans les dancings, celui de Melingo choque et interroge, autant sur le fonctionnement de notre société que sur ce qu'est le tango. Sa voix éraillée, son style inimitable, en font un des artistes incontournables de la nouvelle scène argentine.

Avec Santa Milonga hier, Maldito Tango aujourd'hui, il pulvérise les limites entre le sacré et le profane. Dans ses chansons, on trouve autant d'adoration que d'insolence. Un plein wagon d'orthodoxie et des tonnes d'hérésie. Des excès et de la minutie. De l'amour et de la mystification.