Constellations

Marianne est physicienne, Roland est apiculteur.
Ils se rencontrent autour d'un barbecue chez des amis. Une relation naît, grandit avec ses joies, ses aléas... Une histoire banale ? Sauf que le génial Nick Payne, appliquant l'hypothèse des "multivers" de la physique quantique (selon laquelle une infinité de possibles coexistent à chaque moment de notre vie), déploie un jeu de variations extraordinaire, où il suffit qu'un personnage change un mot, une intonation, pour que le "destin" reparte soudain ailleurs !

Ce n'est donc pas un couple lambda mais la multitude des possibles d'une relation amoureuse qui se déploie sous nos yeux, au prisme des variations de la vie, de l'amour, de la mort, du temps... Et ce qui pourrait n'être qu'un exercice de style devient un hymne à la liberté aussi léger que bouleversant, porté par deux acteurs frémissants de vérité.

Nick Payne coqueluche du théâtre anglosaxon
Dès sa première pièce "If There is I haven't found it yet" (Si cela existe, je ne l'ai pas encore trouvé), l'anglais Nick Payne obtient en 2009 le prix George Devine. Sont ensuite créés avec le même succès au Royal Court Theatre Wanderlust (2010) et Constellations (2012), qui est récompensé du prestigieux Harold Pinter Award et couronné "meilleure pièce" de l'année par le London Evening Standard.

"J'ai tendance à commencer avec un sujet dont je ne connais pas grand-chose. Il n'y a pas vraiment de logique au fait qu'une thématique me plaise pour écrire dessus. Mais une fois que je tiens quelque chose, c'est pour le coup avec une certaine logique que j'ai tendance à traiter ce sujet. Et cela se résume à l'explorer et à le comprendre. Constellations en est l'exemple.
Ce n'est pas une pièce sur la physique mais sa forme est très influencée par la physique et la cosmologie. Je ne connaissais rien du tout à ces disciplines, donc j'ai passé beaucoup de temps à lire et à discuter avec différentes personnes afin de comprendre ces domaines. Cette démarche de travail me force à chercher en dehors de ce sur quoi je choisirais d'écrire en temps normal."

- Nick Payne