Après les épisodes d'initiation à la navigation, après la découverte du monde des cétacés et le partage de la vie dangereuse des ouvriers-baleiniers, le sentiment d'une totale immersion s'impose comme une véritable expérience et la traversée de l'oeuvre se vit "comme une vie en plus".

Le quatrième et dernier volet de ce voyage est le plus shakespearien ; Melville progresse toujours plus loin, aux confins du Pacifique et de la littérature, jusqu'aux limites de l'intelligibilité du monde... jusqu'à Moby Dick.
La fin approche, prédite et néanmoins imprévisible; à la pointe extrême d'un frisson. Les lignes se nouent, se tendent et se rompent. En une course fulgurante, le roman de l'homme et le roman de l'animal, ces parents étrangers, donnent à sentir ce qui est à voir, à voir ce qui est invisible, à pressentir la forme, le sens, du spectacle du monde, fraternel et tragique...

Assistant mise en scène, François Louis – Collaboration littéraire et musicale, Carol Lipkind - Chant, Nabila Attmane – Collaboration artistique, Zette Cazalas - Lumières, Michel Chauvot – Décors, Marine Porque assistée par Elodie Biancioni et Aurélia Peron – Vidéo, Aurélien Melior – Photographie, Bernard Querard – Webmaster, Bernard Auclair.

A Savoir :
"Lignes de Fuite" fait suite à trois volets :
Moby Dick, 1er volet - "Assez pleurniché"
Moby Dick, 2e volet - "Baleine à plume"
Moby Dick, 3e volet - "Pippin tombe à l'eau"
Si vous n'avez pas vu le 1er, le 2e et/ou le 3e, vous pouvez assister au 4e, car chaque volet est autonome, est une porte d'entrée dans l'oeuvre de Melville.