C'est un jour comme les autres.
Dans un appartement de Kigali une soirée entre amis se prépare...
C'est un jour comme les autres
Au loin on entend une explosion et la radio annonce un attentat contre l'avion du président, il est mort.
C'est un jour comme les autres
Le jour où les passions destructrices ont été libérées...
Et c'est le dernier. Venant de l'extérieur, les cris, les sons, les bruits du génocide en marche se font de plus en plus assourdissant.
C'était un jour comme les autres.
C'était le 6 avril 1994 au Rwanda...

Un auteur rwandais, un metteur en scène français, des comédien(ne)s rwandais, des comédien(ne)s français. Et l'envie de travailler ensemble pour raconter une histoire. Une histoire sublimée par le théâtre. Une histoire trop suffocante pour l'enfermer dans une réalité. Une histoire scénique qui est crissée de bruits extérieurs comme autant de rappel d'une réalité insoutenable. Parce qu'il est des histoires qui ne peuvent se raconter sans la présence physique d'un vécu primitif, nous avons choisi dans le 6 avril 1994 d'interrompre à plusieurs reprises la narration du spectacle pour laisser la scène à une voix déthéâtralisée, la voix d'un rescapé, une voix qui témoigne tout simplement, une voix qui a besoin de parler.

Après le spectacle un rencontre avec l'équipe vous sera proposée autour d'un verre...