Lettres de mon moulin

En 1866, Alphonse Daudet achète le moulin de Saint Pierre, à Fontvieille (Bouches du Rhône) " en plein coeur de Provence, sur une côte boisée de pins et de chênes verts ". Il retrouve sa Provence natale, dans " ce petit coin parfumé et chaud ", loin de Paris bruyant et noir, à " mille lieues des journaux, des fiacres, du brouillard ". Il y rédigera des petits drames de villages, poétiques et touchants, écrits dans une langue savoureuse et pleine de soleil. Paul Arène collaborera à la moitié environ de ces petits bijoux.
L'adaptation respecte la langue de Daudet, en la mettant en situation. Elle évite le folklore pour mettre en valeur la poésie, dans une mise en scène au parti sobre.
Le secret de maitre Cornille, l'Arlésienne, la Chèvre de Monsieur Seguin, Les Etoiles, La mort du petit Dauphin, Le sous-préfet aux Champs, ont acquis par leur simplicité une dimension universelle.