Jean-Claude Duquesnoit dans Aime le mot dit, épisode II

En juin 1996 "Aime le mot dit", voyait le jour au salon de Théâtre de Tourcoing. Après quinze participations au festival d'Avignon, et plus de 1000 représentations sur les scènes francophones, l'heure semblait venue de lui donner une suite. Le principe reste le même: un voyage au pays des mots autour de thèmes d'actualités dans la tradition des chansonniers.

Chansonnier* au théâtre des Deux-Ânes, Jean-Claude Duquesnoit poursuit depuis près d'un demi-siècle, son petit bonhomme de chemin loin des paillettes et du show-business. Au fil de ses spectacles, il s'impose comme un grand manipulateur de la langue française. Ce nouveau chapitre est un retour aux sources.

Un décor minimaliste : Un pupitre et une borne numérique, permettant au comédien de jouer avec les spectateurs sans jamais se jouer d'eux. Un humour acide, une imagination fertile, des textes ciselés, tels sont les ingrédients de ce spectacle réjouissant sans le moindre temps mort. Une réflexion piquante et drôle sur le monde qui nous entoure à ne rater sous aucun prétexte.

*Si j'en crois mon dictionnaire, un chansonnier est un auteur de sketches ou chansons satiriques le plus souvent politiques sur des sujets d'actualités. A mi-route entre le journaliste et l'humoriste, le chansonnier ne chante pas, il chansonne (du verbe "Chansonner" vieux verbe français synonyme de railler).
Être chansonnier, c'est repérer la sottise des Princes et la dénoncer avec un seul objectif : faire rire, sourire et parfois réfléchir sans jamais blesser ni salir. Une seule condition : que l'originalité, la référence culturelle et la qualité de l'écriture en soit les vecteurs principaux.

Une dernière chose. Le chansonnier est rarement un chanteur à voix et ça tombe bien, Mike Brant n'était pas chansonnier !