C'est le portugais commun de la classe moyenne, qui vit noyé dans les dettes et les crédits.

Custodio est au bord du divorce. Sa femme, Sónia, a épuisé sa patience pour toujours avec un mari qui est de plus en plus un perdant et un type sans but ou de grands objectifs dans la vie en plus de manger, de boire et de dormir.

Il est un mari absent et un père encore plus. Pas tant par manque d'amour, mais plus d'énergie... Custodio se sent fatigué, lourd et sans patience. La seule gymnastique qu'il fait est financière et le peu d'argent qu'il a encore est pour le travail. À dix-sept ans, il a commencé à travailler comme boulanger. Aujourd'hui, il vend du vin, mais en fait, il est presque autant buveur que celui qui vend. Il aime même ce qu'il fait et pense connaître les vins, mais ce n'est pas vraiment le cas.

C'est, en vérité, un type sans grande profondeur intellectuelle et sans grandes thèses philosophiques. D'autre part, il n'est pas qualifié et a un sort de vendeur. Le café typiquement portugais qui parle de tout sans rien dire.

Une nuit, Custódio, qui était toujours trop paresseux pour trop penser à sa vie, s'arrêta pour réfléchir et au lieu de passer la nuit à ronfler, comme c'est son habitude, il ne put dormir. Il a une insomnie terrible. Le genre d'insomnie où vous remettez en question tout dans votre vie et tentez de trouver des solutions. Sauf que, si la plupart de ses problèmes ont des solutions évidentes, pour un homme qui a été toute sa vie comme ça, le changement ne semble pas facile.

Vous assisterez donc à une crise intérieure hilarante que Custódio traversera en temps réel pour tenter d'atteindre la paix de l'âme nécessaire pour qu'il puisse à nouveau dormir.

À travers cette "insomnie", vous regarderez des programmes télévisés que Custódio regarde pour "voir si cela s'appelle dormir", où Fernando Mendes joue dans des moments très improbables avec certains de ses amis et collègues de toute sa vie.

"Insomnia", un spectacle pour jouer avec des choses sérieuses.