Singulier pianiste que Wilhem Latchoumia. Il sert avec brio le grand répertoire et la création avec autant de bonheur que de charisme. Sa signature ? Concevoir des programmes sortant des sentiers battus pour marquer les esprits et instaurer d'emblée une jubilatoire connivence avec le public.
On l'entend à Paris, Londres, Bruxelles, New York, Buenos Aires... Il aime y donner la réplique aux grands orchestres dans le répertoire des concerti. Pour nous, ce sera un récital. Un concert pour piano seul.

Il nous invite pour un bal imaginaire. Celui de Cendrillon mis en musique par Serge Prokofiev, entre autres grands compositeurs, dont la version inspira les plus grands chorégraphes du XXe siècle.
Celui de la cour de Louis XV avec quelques danses remarquables de Jean-Philippe Rameau, dépositaire de l'apogée du classicisme à la française.
Ou encore celui de Heitor Villa-Lobos, compositeur populaire brésilien d'une prodigieuse fécondité, il a laissé plus de 1 500 partitions, dont ses célèbres Cirandas, danses originaires de Pernambuco.

Wilhem Latchoumia passe d'un style à l'autre, use sans en abuser des capacités percussives du piano, crée des atmosphères changeantes et fait des pointes sur les touches. Une invitation à écouter et regarder les mains dansantes d'un grand pianiste qui pose ses doigts de fée sur Cendrillon avec une ironie revigorante.