Ici, pas de faits, pas de chiffres, pas d'explications didactiques ; toute l'architecture, toute la magie, toute la poésie reposent sur le lien affectif et émotionnel qui relie les spectateurs au spectacle. Un lien précieux que les petits et les grands peuvent découvrir ou réapprendre dans cette ode à la fragile beauté du monde.

Pendant quarante minutes, en musique et sans mot dire - au milieu d'un fond noir encadré de deux rectangles de six mètres de large où sont projetés des tableaux animés - les deux interprètes manipulent objets et marionnettes à la conception artisanale remarquable. Mais elles ne se limitent pas à ce rôle invisible ; elles se mettent en scène, partant explorer océan, banquise et forêt, faisant de la terre une toupie, qu'elles font littéralement tourner sur elle-même pour déterminer leurs destinations.

Un jeu innocent au départ, mais qui va s'amplifier : les deux êtres humains se mettent à jouer avec la planète comme avec un ballon, gentiment d'abord, puis de plus en plus fort, beaucoup trop fort...
Jusqu'au point de non-retour ? Vous le découvrirez par vous-même, mais, croyez-nous, les moins jeunes ne seront pas les moins surpris.