Lento e violento

Ni cirque, ni théâtre. Logique et absurde, ce spectacle joue avec notre perception de la réalité en déroulant une histoire en forme de poupées russes.

Un piano, une danseuse-circassienne envoûtante en robe noire et une silhouette étendue sur la scène. Des mouvements saccadés comme une fracture, des répétitions comme un air de déjà-vu, puis l'histoire franchit des seuils, comme une énigme à plusieurs couches.
Construit tel un puzzle, Lento e violento joue sur des interférences de réalité pour laisser entrevoir une fenêtre sur la solitude absolue. Dans une prise de parole dissonante, où se mêlent des bribes de français, d'italien et d'anglais, cette forme hybride traverse le cirque, la musique, l'illusion et le silence.

On y croise le doute, l'échec, l'errance, la dérive, le subliminal, le hors-champs et l'invisible, le contemporain et le niaropmetnoc, le réel et son double. Ça commencera par la fin, ce sera provisoire et réversible. Point.