J'ai rêvé la révolution

"J'ai rêvé la révolution" vous met face à vous-mêmes, interroge votre propre humanité et dessine en creux un état des lieux noir et plutôt lucide de la société contemporaine.
Quand le monde bascule vers l'inhumain, vers les ténèbres policières et obscurantistes, comment rester droits, comment porter le courage en étendard, comment être, que dire, de quoi rêver, comment transmettre, comment continuer à avancer, à créer, comment s'engager ?

Une femme entre dans une cellule, poussée par un jeune soldat. Enfermée à cause de ses écrits, elle veut continuer d'écrire.
Autour de cette prisonnière, trois personnages : le jeune soldat campé dans ses certitudes, la mère du jeune soldat, illettrée, intelligente et sensible et une jeune femme, venue de la campagne, qui est la fiancée du fils de la prisonnière.

Un huis-clos et autour un pays en pleine guerre civile, dans les rues règne la terreur, dans les rues, on chante pour avoir moins peur. Un choeur pour accompagner l'action, pour rendre tangible une époque. Un choeur qui derrière le mur devient peuple, qui dans la nuit devient cri. Un choeur-mouvement, renversement, contagion, scansion, rythme. Un choeur à plusieurs voix, une polyphonie, un désordre.