Interprète sénégalais de la compagnie jant-bi depuis 10 ans et assistant de Germaine Acogny, le danseur-chorégraphe Ciré Béye présente son solo " Yonnu Adouna, sur le chemin de la vie " en première à l'Espace Confluences de Paris. Ce chemin de la vie, il a voulu le danser autour de deux valeurs fondamentales à ses yeux – et à son corps : l'humilité et la spiritualité. En cinq tableaux, il évoque des temps forts de la vie de chaque individu – L'Ombre & la Lumière, la Prière, le Chemin, Premiers Pas, la Renaissance & l'Espoir.

Il s'est entouré pour cette création d'images fortes venues du Sénégal, d'une création lumière toute en délicatesse et intensité et de compositeurs complices (Fabrice Bouillon Laforest, Jules Gueye et Rémy Chevillard).

Note d'intention

" Yonnu Adouna parle de l'humilité. De cette humilité nécessaire sur le chemin de la vie. Un chemin de la vie qui englobe à la fois spiritualité et humilité – c'est ce que j'ai voulu porter sur scène. A travers l'humilité, chacun se découvre dans la société pour y trouver sa propre identité. L'être entreprend ainsi un voyage au sein de la société pour se connaître lui-même. Et sur scène ? ... l'être sur scène devient un miroir pour le public afin que chaque spectateur puisse lire sa propre histoire à partir de ce qui se passe sur scène. Donner et recevoir – voilà ce que représente pour moi l'être sur scène. Le danseur donne au public mais reçoit également de lui, sans savoir ce qu'il aura en retour. Pour mieux donner, il doit descendre dans ses racines tout en s'ouvrant à l'influence extérieure du public pour créer cette union entre la scène et la salle. Cette influence du public est une expérience qui permet d'avancer dans la vie et d'enrichir la construction de soi. Mais le début de cet échange, de cet enrichissement et de cette ouverture commence par l'humilité... " Ciré Béye