M'SOURCE

Certes, M’Source a pour ambition de faire vivre et voyager sa musique, de la partager avec tous ceux qui en capteront la subtilité et la profondeur…

Offrir du bonheur et du plaisir… Oui ! M’Source est un groupe conquérant… mais conquérant de la Vie par-dessus tout… « En quête de nouvelles rencontres, le voyage éveille nos racines humaines et métisse nos mémoires. La musique guide nos pas dans une vie rythmée par des notes de couleur terre ».

Halime Sylvain Saffedi. Quelques phrases… Quelques mots… qui, discrètement font résonner l’intérieur de la pochette de leur nouvel album… En toute discrétion, en toute simplicité… Avec cette force et cette sagesse, qui depuis cinq ans, nourrissent et enrichissent en permanence l’histoire de M’Source.

Créé par Bernard Kalef et Halime Sylvain Saffedi, M’Source s’ouvre d’abord au concept de compagnie, mêlant musique et danse. De concerts en rencontres et de rencontres en concerts, le groupe se lance rapidement dans le projet d’un premier album qui aboutira avec la sortie de « Bhava » en mars 2002.

Ce premier opus s’inspire essentiellement des rencontres humaines, puisant en elles l’aspect festif et joyeux… cette effervescence du cœur qui vous envahit après un échange, un partage… Halime Sylvain Saffedi, revendique le voyage comme élément prédominant aux compositions et recherches de musiques ethniques et traditionnelles du groupe.

Cette ouverture au monde l’a amené à étudier les percussions indiennes, orientales et afro-cubaines. La Vie, rythmée par les voyages, les rencontres, l’amitié, l’amour, la naissance, la mort… nous est traduite par ce groupe à travers une alchimie de sons et de mots qui réveille en chacun de nous une émotion vive et authentique dont on pourrait, un moment peut-être, oublier l’existence dans ce monde rempli de paradoxes.

M’Source nous offre un véritable cadeau de pureté et de sagesse, incitant tour à tour à la méditation, à la danse ou à la transe… Harmonium, tablas, oud…cette caravane musicale transporte aussi d’étonnantes boucles électro drum’n’bass, tech-house, hip hop, portées par la force des percussions traditionnelles, notamment celles des Yoruba… Depuis décembre 2003, l’intimité du projet a donc été dévoilée à ceux qui, désormais, souhaiteront la partager.

« El Hayatt », pressé dans un premier temps à 1 000 exemplaires, suscite l’intérêt légitime de certains labels pour prendre en main la promotion et la distribution de cet album à l’échelle uropéenne.

Finalement, ce second opus n’est ni un tournant, ni un aboutissement… Il représente une continuité, l’expression de dix ans d’une Vie et la perspective des dix prochaines… Une Vie portée par cette recherche permanente de communion entre l’esprit et le cœur, entre l’humilité et la grandeur d’âme. « Notre volonté est de plus en plus forte de nous nourrir de ces valeurs, explique Halime Sylvain Saffedi.

D’ailleurs cet album est axé sur des valeurs universelles, plus que sur le métissage qui finalement ne veut plus rien dire tant il est évident ». « El Hayatt » sorti en décembre 2003, est en effet plus centré sur les liens tissés autour de la rencontre des musiciens du groupe et de ceux qui, pour la circonstance, sont venus partager spontanément et généreusement, ce projet.

« En écrivant ce second album, j’avais l’idée très précise de ce qu’il serait sur un plan artistique, explique Sylvain. Quatre des titres ont été créés avec les musiciens du groupe. Pour les autres, ils ont été dictés par des inspirations ou des thèmes qui me tenaient à cœur.

Toutefois, rien n’était figé au moment où nous sommes passés à la réalisation de l’album. Bien au contraire. J’ai souhaité laisser toute la place à l’instantanéité, à la liberté d’expression de chaque intervenant (notamment Vincent Ségal, violoniste de Bumcello). J’attendais surtout de cette spontanéité et de cette authenticité la possibilité de donner à chacun des titres sa propre identité, sa propre existence. » Preuve en est, cette rencontre avec le brahman du village de Mahabalipuram, lors d’un périple en Inde qui, spontanément, a offert à ses visiteurs une « pujah » (prière). Celles-là même que l’on découvre en ouverture de l’album. « A mon retour d’Inde, j’ai demandé à mon maître indien de traduire ces chants que j’avais enregistrés sur le vif.

En fait, il s’agissait de bénédictions pour la réussite de notre avenir… » Une rencontre qui, une fois encore, n’avait rien d’un hasard !Pour ces deux concerts au SATELLIT Café, M’Source se produira dans une version plus « traditionnelle » que celle de leur nouvel album. Mais même sans les boucles et autres samples électroniques, leur musique reste un formidable appel au voyage ! Envoûtante, fascinante, transcendante…