Buenos Aires 1920

Tout s'est très bien passé !!! Aucun souci avec la réduction

J'ai été emportée immédiatement par le souffle épique de cette belle, tragique et touchante histoire remarquablement mise en scène. Les comédiens sont tous remarquables de vérité, qu'ils incarnent l'innocence, la passion, la corruption, la noirceur, la loyauté...On a du mal à retenir une larme dans les scènes de couples particulièrement émouvantes: le couple frère soeur (Sophie Chasselat, Sébastien Rajon), jeunes italiens à la recherche de leur père disparu et le couple des tenanciers du cabaret- qui avec le port est un décor important de la pièce-, âmes cabossées que le tango réunit(Anne Hardel, Raffaele Salis). Les deux ordures(Michaël Msihid, le douanier et Mathias Kellermann, un des proxénètes qui sévit sur le port )sont ignobles à souhait et l'homme à tout faire du patron du cabaret(Rémy Carpentier)joue avec finesse le rôle du voyou qui a l'opportunité de trahir mais choisit la loyauté au maître... Le beau plateau de la scène de "Les Enfants du Paradis" convient parfaitement au spectacle. A voir très vite à Paris et bonne nouvelle à Avignon cet été

Au début du siècle dernier, un grand nombre d'immigrés ont traversé l'océan dans l'espoir d'atteindre le Nouvel Eldorado que représentait, pour eux, l'Argentine. Ils vont se trouver confronter à la pauvreté et la violence dans un pays gangréné par la corruption. Le périple de ces deux jeunes orphelins est très représentatif de cette époque. J'avoue, toutefois ne m'être pas totalement immergée dans l'histoire malgré une qualité de jeu certaine des comédiens. J'ai eu plus une impression de superposition de tableaux, toutefois, l'histoire reste intéressante.

L'atmosphere y est mais il y a trop de longueurs qu'on finit par s'ennuyer voir s'endormir pour certains... la mise en scene est a revoir parce que les comediens sont pourtant bons. C'etait une premiere, le rythme s'arrangera j'espere...

Buenos Aires 1920 Partir Après des débuts hésitants, et un peu grandiloquents, peut-être dus au trac des premières, l'histoire quitte l'aspect convenu du polar et réglements de compte dans les bas-fonds de Buenos Aires pour devenir une poignante fresque des douleurs de l'émigration économique, ici espagnole et italienne. On comprend alors la superposition de grossièretés et d'envolées lyriques qui d'apparemment ampoulées deviennent significatives et laissent sourdre un bel canto. C'est un opéra social de la douleur qui se joue. Les affres de l'exil, le changement d'identité, la vie parfois sans papier ou ne tenant qu'à un seul fragile laissez-passer, le mépris affiché par le pays d'accueil, les conditions infernales du transfert, les boulots ingrats sont très bien rendus. Eldorado et perte des illusions, soif de réussite et vies fracassées rappellent un climat comparable aux Raisins de la Colère tout en maintenant, et la pièce se dirige de plus en plus vers cette veine, le tonus de cette folle énergie de vivre sa vie, de partir pour un monde meilleur et l'offrir à ses enfants. Des dégâts des illusions surnage surtout la volonté de reconnaissance et l'amour inconditionnel des siens pour qui l'on est prêt à tout, partir et se défigurer s'il le faut, se balafrer. Cette fresque est très réaliste est émouvante en ces temps de migrations désastreuses et nous éclaire sur des drames d'autrefois. Venez soutenir cette pièce qui fait réfléchir avec les très convainquants Anne Hardel, Michaël Msihid, Mathias Kellermann, Sébastien Rajon et Raffaele Salis.

L'émigration volontaire vers un nouveau monde se fait toujours sur la base de rêves et d'espoirs d'une vie meilleure. Combien d'émigrés se sont ainsi lancés dans l'aventure d'un voyage sans retour ? Mais gare aux désillusions et à la misère...C'est précisément le sujet de de cette pièce qui se situe à Buenos Aires mais dont le propos est universel... Malgré le désespoir, la cruauté et la déconvenue, se créent une forme de solidarité et des liens forts. Portée par des acteurs incarnés et une mise en scène minimaliste mais évocatrice, cette pièce nous embarque sur les quais et nous fait vivre/revivre une aventure humaine. Merci pour ce moment !

Je viens de vivre une soirée exceptionnelle au théâtre, accompagnée de trois amis. Nous tenons à féliciter les acteurs pour une performance formidable qui nous a tous captivés. Dépaysement garanti. Émotions fortes garanties. Il semble que le résumé de la pièce ne reflète pas entièrement la profondeur et la complexité de ce que nous avons vu. À notre agréable surprise. À l'attention de la metteur en scène, je me permets quelques remarques (qui ne remettent en aucun cas en cause la qualité de votre performance !) Scène du douanier :Dans la scène où le douanier demande d'augmenter son pot de vin, la présence de nombreux personnages a créé une certaine confusion due aux multiples déplacements. Positionner le douanier au centre, le faisant pointer son pistolet alternativement vers les autres personnages, pourrait clarifier les interactions et accentuer l'intensité dramatique. Dans cette même scène son costume mérite d'être davantage mis en lumière pour nous montrer la pitié d'un douanier qui use de son pouvoir pour exister et se faire respecter. Par notamment, des répliques qui exaltent sa beauté, comme "Regardez comme mon uniforme est splendide, mes boutons d'or brillent, et il est si parfaitement taillé ! Vous n'imaginez pas le coût d'une telle beauté," enrichiraient grandement le personnage. Première rencontre avec Santo et les deux Italiens : Cette scène initiale où Santo est menacé par une arme à feu nous a semblé désordonnée et inutilement violente. Présenter le chef comme une figure plus stable et majestueuse, contrastant avec un acolyte plus agité, renforcerait la dynamique des personnages. Éléments de danse : L'introduction de plus de séquences de tango enrichirait non seulement la performance mais servirait également de lien thématique à travers les différentes scènes. Nous vous remercions pour une soirée inoubliable et ce voyage dans le temps ! Bravo 👏👏👏 C'était une première, et qu'elle première ! Je reviendrai certainement re-découvrir la pièce dans quelques semaines.

Pour ces deux jeunes italiens fraîchement arrivés à Buenos Aires, c'est un nouveau monde qui les attends. La mise en scène nous transporte dans cette atmosphère empreinte de nostalgie, de rêve, mais aussi de tristesse et de désillusions. La puissance de l'écriture amène également une part de poésie à la pièce. Les comédiens offrent une très belle prestation, faisant revivre les espoirs, les peurs et les défis rencontrés par les italiens en quête d'une vie meilleure en argentine. Bravo à toute l'équipe !

Buenos Aires 1920 vous transporte dans l'ambiance envoûtante et troublante du Buenos Aires des années folles. Cette production brille particulièrement grâce aux performances exceptionnelles d'Anne Hardel et de Rafael Salis, qui incarnent avec une intensité rare les personnages centraux de l'histoire. Une pièce captivante, émouvante et rempli d'émotion. Un must à ne pas louper lors de votre séjour à Avignon.

Débarquez dans la capitale Argentine en 1920 pour suivre deux jeunes italiens a la recherche de leur père partis il y a des années. Rencontre avec la pègre locale et la pègre immigrée d'Italie et les représentants de la loi corrompue par l'argent du trafic et de la prostitution. On se croirait effectivement en plein film ou série d'époque.