Chanteuse, entrepreneuse, oiseau de nuit... la "reine de la nuit" habite notre imaginaire collectif depuis toujours. Pour ceux qui sont nés dans les années quatre-vingt, comme nous, elle a toujours fait partie du paysage audiovisuel.

Elle s'était invitée dans les foyers des Français par la petite lucarne présente dans chaque salon. Elle était la vieille dame aux cheveux rouges, au caractère bien trempé et au verbe haut, la bonne cliente des émissions de divertissement et de talk-show à la française.
Elle était même passée par la case télé réalité avec La ferme célébrités sur TF1 il y a une vingtaine d'années.

On connaît moins sa vie, ses origines, ses amitiés et ses combats. Il existe un fossé entre le personnage public qu'elle s'était créé, le monstre médiatique connu de tous, et la femme qu'elle était.
Régine, jusqu'au bout de la nuit est une plongée à travers la vie de cette pionnière.

Nous évoquons son enfance marquée par la guerre, ses amours, ses amitiés, sa relation chaotique avec son fils, victime des sacrifices de Régine pour devenir celle qu'elle a toujours voulu être, celle que, petite déjà, elle imaginait...

Femme indépendante et émancipée avant l'heure, on la découvre fragile et sensible grâce à une série de portraits et de rencontres nous invitant à un voyage à travers la culture populaire française.

Assistant à la mise en scène : Joy Belmont
Chorégraphie : Marion Motin
Direction musicale : Reinhardt Wagner
Scénographie : Alexis Sequera, Rémy Aufort
Costumes : David Belugou
Lumières : Alexandre Varette