Camarades

-Euh...
Que de talent!! pas la peine de sur-jouer de la sorte. Quand on a une voix qui a le don te toucher, un jeu qui sait émouvoir, alors rien ne sert d'exagérer.
# écrit le 24/02/10 , a vu cet évènement avec BilletReduc.com

-Un vrai moment de théâtre!
C'était un réel plaisir pour moi de découvrir cette pièce (si actuelle) du grand August Strindberg. Les interprètes (très jeunes pour la plupart) sont excellents! Bonne direction d'acteur, bonne mise en scène, bien pensée du fait de l'agencement de la salle, le public étant en 3/4 de cercle autour de la scène (ne vous asseyez pas dans les angles!) Si vous voulez découvrir ou redécouvrir Strindberg, si vous aimez le théâtre contemporain : ALLEZ-Y!
# écrit le 19/02/10 , a vu cet évènement avec BilletReduc.com

-Strindberg sans pitié
Un bon moment même si certains comédiens sont encore un peu "verts" mais la mise en scène, la richesse du texte, la réflexion qu'apporte cet auteur estompe, gomme très rapidement certaines maladresses.
# écrit le 28/02/10

-Très Bon Spectacle
A voir pour la distribution homogène d'une grande qualité, pour la mise en scène efficace et pour les lumières d'une simplicité bouleversante de justesse. Première fois que je me rendais dans ce théâtre. La salle est bizarrement agencée et surtout d'un confort inversement proportionnel à la qualité du spectacle présenté. Cette pièce mérite vraiment un bien meilleur écrin pour l'accueillir.
# écrit le 07/02/10 , a vu cet évènement avec BilletReduc.com

-le feminisme
toujours d'actualité,interprétation magistrale d'un thème qui n'a pas pris une ride!malgré l'inconfort de la salle ,bravo pour l'accueil de ce petit chef d'oeuvre qui mériterait d'être joué dans d'autres salles grand public car c'est vraiment du théatre de qualité;merci à billetreduc
# écrit le 23/01/10 , a vu cet évènement avec BilletReduc.com

-Strindberg dans le texte
Aller à l'essentiel et tant pis pour la casse. Le génie de Strindberg est sans pitié mais non pas sans tendresse pour nos pauvres vies. La très fine mise en scène de Vania Boulay nous emporte dans cette pièce passionante. La direction d'acteur accomagne à la lettre la pensée de cet auteur génial sans faute, ni complaisance, ni contresens. Couurez y
# écrit le 25/01/10

-Le message est entier
J'ai observé la pièce intitulée Camarades d'A. Strindberg avec intérêt, avec le même intérêt que les acteurs semblent lui vouer. Quel est-il ? Est-ce un goût pour le drame ? Pour l'humiliation ? Pour la condescendance ? Pour les lieux communs ? Pour la sauvegarde de l'intégrité derrière des principes qui ne dépendent pas des êtres et de leurs actes ? Est-ce un goût pour les lieux communs et la provocation ? Est-ce un goût amer pour la femme ? Est-ce un pamphlet à l'encontre de ceux qui ne sont pas encore nés et qui feront tôt ou tard usage de la violence pour soumettre, pour abaisser, avilir l'autre ? Vous l'aurez compris, cette pièce touche à de nombreux thèmes et organise des liens perspicaces entre eux. Sous couvert des bouleversements socio-culturels relatifs à la peinture et à l'émancipation de la femme, dans une ambiance de décadence civilisée et propre, il est des êtres différenciés, tendus, nonchalents, las de vivre, automates malgré eux dans une société qui les réfrène, qui leur jète la menue monnaie. Attiré par l'esthétisme droit et fou, le cirque est là, présent, aux aguets, et il est habillé ; le vaudeville est classieux. Camarades, c'est, au départ, un groupe d'individus qui s'affranchit des convenances, de la bienséance, de la distinction des sexes et - bien qu'avec impotence. Les rires nerveux maintiennent les hommes en retrait, animal blessé dans toutes ses conceptions ; il est même nu à un moment de la pièce face à ce "tyran docile" qu'est la femme. Et lorsque la femme sort de sa condition de misérable procréatrice, l'homme entre en guerre par l'application de la misogynie, des lois faites par d'autres hommes. la miné par l'hystérie et la sentimentalité, si les hommes "se réalisent au contact de la femme", les victoires des femmes sont à l'arrachée comme sont les droits fragiles des ouvriers volés à leur patron. Si Bertha devient arriviste, elle est victime du succès et enchaîne la condescendance à la condescendance plus la rancoeur. Et comme si le système de surenchères ne suffisait pas, il subsistera toujours assez de reproches et de traumas pour que perdure la domination sur l'une ou l'autre partie. Voici donc une triste oraison funèbre dont aucun ne sort grandi.
# écrit le 07/02/10