"Paris brule-t'il ?"

On prête à Hitler ces paroles alors que les alliés sont aux portes de la capitale. A l'hôtel Meurice, quartier général des forces allemandes, le général Dietrich Von Choltitz, gouverneur militaire de Paris, s'apprête à exécuter les derniers ordres reçus du Führer : faire sauter entièrement la ville sans se soucier du nombre de civils tués.

Mais le 25 août 1944 à l'aube, il reçoit la visite discrète de Raoul Nordling, consul de Suède à Paris. Le diplomate sait qu'il n'a plus que quelques heures pour le faire changer d'avis.

Au delà des faits historiques, cette pièce ouvre le débat sur des questions philosophiques. Peut-on exiger une obéissance inconditionnelle ? N'y a-t-il pas un devoir d'humanité au coeur même des conflits ?

Ici, la "banalité du mal" d'Hannah Arendt prend tout son sens. Ce spectacle a reçu le label "80 ans de la Libération". Il est soutenu par le musée de la Résistance et de la Déportation de Toulouse. Il est important de porter ce devoir de mémoire.