Tout droit sortie d'un film d'Almodovar, la biche madrilène icone du kitsch latin, n'a pas le gout des demi-mesures. Elle ose, sans détour.

Maria Dolores avait pourtant juré de na plus jamais chanter le tango... Alors est-ce l'écho du souvenir ou l'appel du bandonéon qui a réveillé en cette musique qui coule dans ses veines ?

Dans ce spectacle savoureux à l'humour tonitruant, elle révèle aussi sa voix envoutante avec l'Amapola Quartet qu'elle houspille allègrement. D'airs susurrés en milongas des exilés, on parcourt les trottoirs de Buenos Aires avec cet orchestre au son sublime...