Rosa la rouge
La Ferme du Buisson

" Et Rosa Luxemburg, elle t'inspire ? " écrit Marcial di Fonzo Bo. " Je ne trouve pas Rosa Luxemburg très glamour... mon fond de commerce, c'est plutôt les chansons d'amour, et pas vraiment la politique " répond Claire Diterzi.

Mais en se plongeant dans la biographie de cette héroïne spartakiste, Claire Diterzi découvre une personnalité authentique, complexe et extrême, une source d'inspiration. Marcial Di Fonzo Bo, lui, rêve de transposer cet esprit révolutionnaire dans " le glamour et l'humanité de Claire, la douce rage de sa musique ".

Elle chantera, en français et dans des langues plus lointaines avec cette sensibilité et cette radicalité qu'on lui connaît. Lui met en scène et scénographie toujours dans une énergie implacable et ravageuse.

Sur scène, un autre partenaire : la vidéo, centrale, sera le contraste et la confrontation entre la personnalité de Rosa, sensible, féminine et la brutalité du contexte historique. " On veut faire d'elle l'artiste qu'elle n'a jamais été : exacerber ses émotions, réveiller sa sensualité... lui permettre de dire du beau, du profond sans se planquer ".

Dans les mains de ces deux créateurs hors pair, Rosa Luxemburg est tour à tour Madonna siliconée haranguant les foules dans un rock provocant, guerrière exaltée par la lutte ou amoureuse romantique. Un spectacle événement, une épopée musicale libre et libérée, programmés le jour de la fête du travail pour que résonne la rage de Rosa Luxemburg. " La liberté, c'est toujours la liberté de penser autrement " Rosa Luxemburg.