Chateau rouge suivi de Mot en maux et d'une Identité peut en cacher une autre

Dans le cadre de la deuxième édition du Festival des Ascendanses

Chateau rouge (Compagnie Difekako) : Dans quel quartier de Paris trouve-t-on marché africain, échoppes de tissu, boutiques à cheveux et cosmétiques ? Château Rouge bien sûr ! Ce coin-là du 18ème, c'est la zone internationale de Paris, le terminal 3 de l'aéroport Charles de Gaulle avec des Duty Free à même les trottoirs.
C'est là que les cultures, les styles et les langues se croisent, se heurtent et s'enrichissent dans une joyeuse cacophonie.
Le métissage de la Cie Dife Kako permet de croquer avec réalisme la pluri ethnie du 18ème arrondissement.
Les danseuses, d'origine africaine, antillaise et asiatique, s'expriment dans un mélange de genres chorégraphiques où danse africaine, danse caribéenne, ragga, house et danse contemporaine s'affrontent et cohabitent dans une harmonie surprenante.
Durée : 10 min

Mot en maux (Compagnie Difekako) : Le mot est la base de notre langage humain et par conséquent le socle de la compréhension entre les êtres.
Il existe dans toutes les civilisations et revêt différents sons selon les langues. Associé à tous les rites de la vie, un mot peut blesser comme il peut guérir. Victor Hugo nous interpelle, à travers son poème " Le mot ", principalement sur l'aspect destructeur contenu dans un mot.
C'est l'histoire de ce mot qui se transforme en maux insoupçonnés à travers une mise en scène malicieuse et originale mêlant le chant, le théâtre et les gestuelles afro-antillaise et hip-hop.
Une écriture totalement contemporaine et pluridisciplinaire qui amène à découvrir sous un autre angle Victor Hugo, le poète engagé.
Réecriture pétillante qui fait revivre un texte du 18ème siècle alertant joyeusement plus largement sur les maux provoqués par le langage...problématique toujours d'actualité.
Durée : 20 min

Une identité peut en cacher une autre (Collectif du moindre geste) : Ce duo porte sur la recherche de ce que nous sommes en tant qu'être humain, croisant autoportraits et relations aux autres, prenant conscience de l'altérité et de son altération.
Durée : 25 min