L'affaire de la rue de lourcine

Eugène Labiche, humble et bonhomme, déclarait : " Ma vie a été trop heureuse pour que ma biographie soit intéressante ! "
Confession honnête d'un bourgeois heureux et d'un écrivain qui trouve une reconnaissance rapide, voire une consécration certaine !

Ce n'est pas si simple : il a beaucoup écrit parce qu'il a beaucoup vu et il croque ses contemporains, parfois avec une relative indulgence, mais, ici, dans " L'Affaire de la Rue de Lourcine ", le trait est plus net, plus acerbe ; il s'impose comme "Le Daumier du théâtre" : il peint des canailles... des canailles dans une bonbonnière " Second Empire " !
Il s'impose comme un humoriste acerbe, ose montrer l'envers du décor chez ces gens si comme-il-faut !
L'âme est sans doute contaminée par l'argent mais il n'est pas là pour faire le moraliste !

Extrait :
Norine lisant : " " Ce matin, rue de Lourcine, le cadavre d'une jeune charbonnière a été trouvé, horriblement mutilé...
Lenglumé : " C'est affreux !... Je reprendrai de l'omelette ! "

Décors et costumes : Frédéric Morel,
Lumières : François-Eric Valentin,
Conseiller Musical : Marc Laurette.