Le récit prend forme au moment où la mère de l'auteure, une vieille dame très digne de 92 ans, ancienne sage femme, annonce à ses enfants qu'elle va mettre fin à ses jours.

Mourir debout, mourir seule avant que la maladie ou la démence ne décide pour elle.

La dernière leçon est une longue lettre, écrite à la première personne par l'auteure à sa mère, quelques mois après sa disparition. Lettre entrecoupée de dialogues avec cette vieille femme fantasque et déterminée, lettre d'amour à une femme hors du commun.

Alice (la fille) est seule en scène. Tour à tour enfant, jeune fille, femme, se transformant au gré de ses souvenirs entremêlés et de ses émotions. La mère apparaît par intermittence en théâtre d'ombres et marionnette.