Une partition image et un musicien comme un dialogue où chacun se révèle dans sa fragilité entre ciel et terre.

Lignes et surfaces faites de couleurs et de lumière construisent des espaces mouvants, le temps est suspendu et là, un simple matelas peut devenir socle pour se reconstruire et se laisser porter par la dynamique infinie du monde.

C'est une pièce où une fin est un début, et qui commence par la fin. C'est une pièce dans laquelle la stabilité nait de l'instabilité. C'est une pièce où un matelas tombe, et une porte s'ouvre. C'est un temps suspendu au dessus de l'horizon. C'est une pièce où se dessinent de nouveaux lieux.
C'est un autre monde à appréhender, avec ses lois ; redécouvrir le sens de soi, de son volume et de son poids, la force de la gravité.
C'est une pièce où un matelas devient un socle, un support pour se reconstruire, basculer vers un nouvel état, et se laisser emporter par la dynamique infinie du monde. C'est une pièce où des femmes, par leur corporéité affirment leur présence au monde.