Le Fils de l'Homme

dénonçant la rigidité morale des extrémistes pharisiens, et mourant exécuté, victime des puissants, romains et palestiniens, soucieux de préserver leur pouvoir.

Le fils de l'Homme, c'est l'histoire de Jésus. Lionel Briand questionne sa propre culture religieuse et spirituelle, à savoir le christianisme. En suivant les traces du prédicateur galiléen, il pose la question du sens, le sens de notre vie.

Mais toujours avec humour, chansons et poésie. Car notre langage reste le théâtre et les questions de l'homme de théâtre rejoignent celles de l'homme tout court : trouver le sens, donner du sens, faire éclater la vérité, ou du moins une vérité.

Le sujet du spectacle est donc double :
D'un côté, la "passion" de Jésus, non le personnage à partir duquel ses disciples vont créer une énième corporation religieuse (la chrétienté), mais l'homme libre, éveillé et inspiré, qui bouscula la religion des hommes pour les ramener à une spiritualité sincère et profonde, celui qui prôna l'amour, la compassion, la générosité et la tolérance.

De l'autre, parallèlement, la "passion" du théâtre. Le spectacle raconte comment un comédien et un musicien, plus globalement, comment le théâtre s'empare d'un mythe tel que Jésus, puise dans un livre sacré tel que la Bible, et accouche d'un spectacle porteur de sens, chargé d'humour et d'émotion.

Musique : Patrick Ayala
Costumes : Christian Burle
Décors : Éric Proust
Lumières : Éric Proust