Nous sommes dans sa loge, dans sa chambre, dans sa cuisine, dans sa tête, on ne sait plus. Des phrases qui ne se terminent pas, qui commencent et finissent en morceaux, un regard de clown mythique et une dégaine de diva tragique, Gildaa chante la parole d'une petite fille qui brûle, faite de ratés sublimes pour la renaissance d'une femme cassée.

Tambour d'eau, guitare, violon, machine à écrire, on passe de la chanson française à la soul brésilienne. Comme dans une transe à l'humour décalé, elle nous invite dans son esprit où absurde et mystique sont intimement liés. Et sans faire exprès, elle dévoile sa part sombre pour retrouver la lumière.