La danse et les créations chorégraphiques de Kader Attou se caractérisent en particulier par une poétique où l'expression des sentiments est centrale.

Symfonia piesni zalósnych est une nouvelle étape dans le parcours du chorégraphe : il met en scène l'immense compassion contenue dans la Symphonie n°3 dite des chants plaintifs (1976) pour soprano et orchestre du compositeur polonais Henryk Mikołaj Górecki.
Pour la première fois Kader Attou s'attache à l'intégralité d'une oeuvre musicale.
Dès lors, l'idée est de se laisser transporter par le chant, traverser par la force mélodique et s'unir au message d'espoir contenu dans la participation de Górecki.
Sur scène les dix danseurs épousent les moindres variations de la symphonie, offrent une danse où la douleur, la souffrance, les guerres côtoient la joie et l'espoir.
Les corps se défient, se dispersent, se retrouvent, faisant éclore leur singularité au sein d'une même communauté.

Combinée à la puissance mélodique, la beauté graphique du geste hip hop ouvre un espace d'expression unique où se mélangent danse indienne danse contemporaine, cirque et art graphique.

Chorégraphe engagé, directeur du Centre chorégraphique national de La Rochelle, Kader Attou fait de sa danse une poésie universelle. Porté par l'envie d'échange et de partage, le chorégraphe invente une danse de son temps, humaniste et sincère, ouverte sur le monde.