L'homme ne cache pas à sa femme qu'il a été séduit par une amie de celle-ci, une demoiselle vivant avec un chanteur posant en artiste affranchi des règles sociales.
Jalousie contre jalousie, la femme n'a pas été insensible au chanteur.
Scène de ménage, menace de rupture, réconciliation dansante, intervention inopinée de leur enfant réveillé au milieu de la nuit s'enchaînent, comme dans un cauchemar, jusqu'à l'arrivée de l'autre couple et leurs propositions libertines.

" Ma musique tente d'exprimer le subconscient de la classe bourgeoise ; les vrais conflits, qui n'apparaissent pas au grand jour mais guettent par dessous, les véritables contradictions de la vie de couple dans notre quotidien qui portent en germe celles de toute société.
Le ton de l'oeuvre est léger, mais le spectateur saura que quelque chose se cache derrière la simplicité des faits, que le prétendument moderne est dangereux, ne vit qu'un jour, du jour au lendemain, dans l'amour comme dans l'art, dans la politique ou les conceptions de la vie. " Arnold Schoenberg.

Un opéra traitant des affres du quotidien avec une solennité presque mythologique.

Direction musicale : Thomas Amilien.
Scénographie : Laure Satgé.
Lumières : Antoine Planchais.
Assistante à la mise en scène : Manuela Dufour.
Assistante scénographie : Valentine De Garidel.
Assistant musical : Loïg Delanoy.

Violon : Jérôme Legrand
Hautbois : Jean-Marc Liet
Clarinette : Carol Mundinger
Saxophone : Lucas Gaudin
Violoncelle : Patrick Langot
Harpe : Caroline Colombel
Clavecin : Gabrielle Marcq.