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Salle
où cet événement eut lieu :
Maison de l'île, 95430 Auvers sur Oise


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Critiques de la presse




“Bernard Lubat, batteur de démesure. Qu’est-ce qu’on pourrait dire d’un vieux Lubat dictionnarisé : “Compositeur improvisateur du début du XXIe siècle, génial multi-instrumentiste, a fondé la Compagnie Lubat de Gasconha en1978.” De Lubat vivant, on ne dira rien, essayer de l’entendre. Le voir tous les soirs. Il n’a pas grand chose d’un gourou, sauf la couleur. Son autobiographitique ne parle pas de lui, elle parle de ce qui nous attend. Pour peu que nous apprenions à rire (et la musique, toute).”
Francis Marmande, Le Monde

“Free, fou, fier. Lubat seul en scène, c’est à la fois l’avant-garde et la critique de l’avant-garde, sa mise à distance, sa satyre. Une musique appartenant autant au free jazz qu’au bal musette, forcément inquiétante pour qui aime les catégories bien délimitées. Pour transgresser ainsi les frontières sans y perdre sa bonne humeur, il fallait un musicien délibérément timbré, fièrement fou, un de ces personnages de bande dessinée capable de descendre de vélo pour se regarder pédaler – c’est un don rare que possède Bernard Lubat. On sort de là renouvelé.”
Bertrand Dicale, Le Figaro

“L’hallu Lubat. En perpétuelle jouissance des mots, l’enjazzé à la déjante facile balance d’un rap engagé, passionnément effeuillé, ponctué sporadiquement d’un “dimanche” subliminal venant rappeler le couperet du langage des urnes, pour décocher en divagation rythmique les fléchettes-ventouses de ses pistolets percuteurs sur la culture de “la France d’en haut”. Et amener, sans en avoir l’air, par un ballet de balles de ping-pong dans son piano, à l’écoute de la musique contemporaine. Fichtre ! Drôle et grave, aigre-suave, l’irréductible joue de l’espace, en descendant voir “la France d’en bas”, au plus près des entendants. Méli-mélo samba-musette, blues des maux, funk de l’estaminet...”
Dominique Queillé, Libération