Les Mystères de Paris, cousins des Bas-fonds de Gorki et frères d'aventures et d'ambiance des Misérables de Victor Hugo, nous entraînent dans un Paris insensé et un pari inouï aussi.
Rendre compte d'une oeuvre-somme, d'une Epopée.

Eugène Sue raconte un monde, celui du Paris du 19ème siècle, mais ses mots résonnent jusqu'à nous comme le rappel d'une violence, d'une beauté de cette réalité, cruauté, immédiate, qui révèle toutes les cités de toutes les époques.
C'est une histoire folle, à épisodes, qu'il faudra tenter d'explorer comme si on ouvrait les tiroirs d'une commode monumentale.
Il y a là une infinité de vies, de maux, d'histoires qui n'en finissent pas de nous fasciner.

Les Mystères de Paris sont une fresque magnifique, presque imprenable, sauf si l'on fait théâtre de tout, si le jeu est endiablé et comme toujours à recommencer.
Il faudra raconter le monde de nos fantasmes, de nos peurs et plonger dans cette fable légendaire à corps perdu.
William Mesguich.