Lazare fignole les portraits de sa galerie de personnages en trempant sa plume dans l'acide dont sont fait les bonbecs qu'on adore. On enterre un vieil oncle raciste, un clodo monte la garde dans le métro, un geek s'aère au centre commercial, un chanteur démago vous invite à taper dans les mains, une femme se libère, un ermite parle à son chien, des bigotes ont peur du clodo...
Des individus parfois peu recommandables que Lazare prend un malin plaisir à vous faire apprécier quand même avec son air de pas y toucher.
On est proche de la BD, du roman photo, mais c'est de la chanson. Les mélodies sont limpides, la voix est claire, sans chiqué et s'adresse à vous sans détour.
Lazare se produit dans une formation en trio avec Aidje Tafial à la batterie et Manu Paillardon à la basse.


Quelque part entre les Rita Mitsouko et Feist. Son univers acidulé et percutant est un subtil mélange entre la délicatesse de la chanson et la folie de la pop.
Dotée d'une personnalité atypique et débordante d'énergie, sur scène cette musicienne de talent s'accompagne à la guitare. Elle séduit grâce à son charisme et sa luminosité envoutante et surprend par son interprétation "rock n roll". Une étoile montante de la scène française.