Qui d’autre qu’elle pour parler des femmes, de la femme, de son parcours, son histoire et ses luttes. Et surtout parler de ses, ces colères, de cette violence qu’elle n’a pas le droit d’exprimer parce qu’elle est une fille, une femme, une mère…

Pourquoi se sent-elle si seule, si mal aimée, si peu comprise, et pourquoi l’est-elle finalement ? En Inde les fœtus féminins sont avortés « parce qu’élever une fille c’est arroser le jardin de son voisin », en Chine puisqu’il ne faut qu’un enfant ce sera un garçon, ailleurs certaines femmes sont cachées sous des voiles… Albertine ne sait pas tout ça mais pourtant elle le pressent et se bat contre, mais si mal, si seule…

Tel un quintette, pas toujours harmonieux, Albertine se parle, nous parle d’elle, de sa vie et donc de la notre. Madeleine l’écoute, nous écoute et essaie de nous comprendre…