Lando

Natif de l’Angola, Lando arrive assez jeune en France. Fils de la musique angolaise, il sillonne les routes d’Europe avec son trio aux couleurs musicales métissées : rythmes traditionnels africains flirtant avec la culture latine, autant de mélanges épicés qui confèrent à sa musique un caractère festif et dansant. Si la fête et la joie sont présentes, Lando, nostalgique de sa terre, s’engage aussi pour des causes humanitaires.

En 1998, une première signature chez Universal Music, avec l’album « Terre rouge ». Puis, en 2002, un deuxième album « Quatro horas » en autoproduction et un « trois titres », « Expérience », avec son trio N’do3…

« Je suis né sur cette terre rouge d’Afrique, Angola, pays de contrastes où se côtoient forêts, déserts, montagnes et océan ; angolais peuples mélangés, aux traditions ancestrales multiples. Mais peuple en guerre. Bien que ma jeunesse ait été profondément marquée, mon cœur garde toujours en lui les cris du Congo : le marché et ses odeurs, la pluie qui martèle ses terrasses, le chant de la vie à l’aube. Et comme les graines au vent, je quittais ma terre d’Afrique pour me poser et repartir : Zaïre, Gabon, Côte d’Ivoire et France, autant d ‘étapes que de richesses croquées à pleine bouche. Je peux dire que la musique m’a été ce bâton de voyage qui soutient dans les moments difficiles et accompagne joyeusement les plaisirs de la vie.

Elle m’a séduit et s’est ancrée : j’ai découvert le Reggae en Côte d’Ivoire, été vers le Blues et le Jazz aux USA, mais les racines culturelles et familiales demeurent mes préférences. Après le conservatoire, un premier groupe à 14 ans en banlieue parisienne, les reprises de standards sur les scènes des pianos bars, le projet couvé pendant 12 ans prend enfin vie.

Mes compositions sont ici un peu de nostalgie et de tendresse pour Myriam Makeba, Tetalando, Gilberto Gil, entre autres qui ont bercé mon enfance… C’est un regard en arrière, un peu de temps suspendu. »