Hara Kiri à l'arambar

Le spectacle d’improvisation Hara-Kiri renouvelle le genre grâce à un concept en trois parties bien distinctes et deux constantes : c’est le public qui décide des thèmes en les écrivant avant le spectacle et du comédien vainqueur en votant après chaque improvisation. Durant tout le spectacle, les comédiens se jettent dans chaque improvisation immédiatement, sans réflexion.

L’impression de rythme effréné et de renouvellement permanent est encore amplifiée par la chronologie des trois parties du spectacle, (dont chacune restreint les possibilités offertes aux joueurs).

Dans la première partie du spectacle, deux équipes de deux comédiens vont s’opposer.

À l’issue de chaque improvisation, l’équipe perdante a le choix des armes et peut imposer une contrainte lors de l’improvisation suivante (par exemple l’obligation de placer un maximum de paroles de chansons, de répliques de films, ou encore en respectant un style précis, comme Molière ou Tex Avery).

Dans la seconde partie le duo gagnant s’affronte à son tour dans un duel fratricide et sans merci, sous un feu de contraintes originales et perturbantes des deux comédiens éliminés. Ces deux derniers en profiteront certainement pour venger leur défaite.

L’unique comédien victorieux va enfin, dans une dernière – et courte – troisième partie, conclure ensuite le spectacle par une dernière improvisation, seul en scène.