Nuit, un mur, deux hommes

-Bouleversant de réalité!
Nuit,... n'est pas une pièce qui vous laisse indifférent. La pièce touche à ce que l'on a de plus profond et porte un regard inédit sur les sans-abris. Ils peuvent être un père, un frère, un ami qu'on a perdu de vue. Et c'est cette réalité à portée de main qui bouleverse nos idées reçues sur les SDF. De leurs amours perdus, de leur métier d'"avant", de ce qui a pu leur servir de maison, ils n'ont rien oublié. Mais ça ne suffit plus pour espérer. C'est dans leurs conversations nocturnes qu'ils se retrouvent, quand bien même le reflet de leur propre visage leur serait devenu étranger, ils arrivent tout juste encore à se reconnaître dans les souvenirs de l'autre. A ne pas manquer, c'est un sans faute du point de vue de l'adaptation et du jeu des acteurs autour d'un thème qu'on voit trop rarement au théâtre et au cinéma.
# écrit le 20/03/14 , a vu Nuit, un mur, deux hommes,Théâtre Darius Milhaud Paris avec BilletReduc.com

-nuit un mur deux hommes
Très belle pièce de l'australien D.Keene,rythmée comme une partition en deux temps,par l'extinction des feux qui emporte son cortège d'émotions (éteint mon ange..), par l'alternance des monologues et des états d'âmes,magistralement interprétée par deux personnages touchants par leur réalisme
# écrit le 08/02/14 , a vu Nuit, un mur, deux hommes,Théâtre Darius Milhaud Paris avec BilletReduc.com

-2 bons acteurs
Texte très bien écrit et intéressant qui fait réfléchir sur les conditions des SDF. Excellent interprétation.
# écrit le 10/02/14

-Merci!
Très belle pièce... pleine de très belles choses... de la vulnérabilité, de la tendresse, de la force aussi... Acteurs magnifiques dans de beaux personnages. Secouée mais pas plombée. Très touchée. Merci!
# écrit le 25/01/14

-Incohérence et lucidité
C'est une très belle pièce de l'auteur australien Daniel Keene, régulièrement joué en France, que nous présente le Théâtre du Nord-Ouest. Ces deux sans-logis sont attachants. Ils s'expriment parfois avec une certaine incohérence, liée à leurs conditions de vie. Mais ils ont aussi une lucidité qui est parfois extraordinaire, et qui peut nous apporter grand chose. Bien sûr nous vivons pour beaucoup d'entre nous dans des conditions de vie qui n'ont rien à voir, mais leur vision de la vie transcende toutes les barrières, les conditions de vie ou sociales... Le jeu des deux comédiens est vraiment très bon, en particulier Philippe Blanchard, qui dans ce rôle a quelque chose en plus, une justesse, un regard, des mouvements, une diction exceptionnelles.
# écrit le 16/05/13

-Superbe
Plusieurs tableaux s'enchainent dans cette pièce exigeante, dure et belle. Les comédiens incarnent parfaitement leurs personnages et impressionnent dans ce texte précis. Un grand bravo, à découvrir
# écrit le 01/05/13

-Qu'est-ce donc "être humain"?
Dans cette pièce de Daniel Keene, Moe et Syd nous accompagnent dans un sombre voyage au bout de l'humanité et nous apprennent qu'il ne suffit pas d'avoir une maison, de quoi manger, un boulot, une vie sociale et sentimentale ordinaires pour que l'on puisse être qualifiés d'humains. Pour l'être, nous préviennent Moe et Syd, il nous faut aussi un visage – "c'est pas mon visage ça!" dit le premier en se regardant dans une vitrine –, et une certaine capacité, comme l'aurait dit peut-être Nietzsche, à oublier le passé. Or, Syd et Moe survivent plongés dans un temps suspendu, un "maintenant qui vous tue" et qui pourtant s'alimente constamment de souvenirs provenant d'une autre vie, celle du passé. Mais, comme le dit Moe, c'est le souvenir, "c'est ça qui tue les gens". Cela faisant, Daniel Keene nous ramène aux sources mêmes de ce qui fait des êtres humains. Une mise en scène irréprochable pour deux comédiens qui ont appris à incorporer - au sens littéral - le rôle de ceux qui se retrouvent, à un moment de leur vie, aux marges de nos sociétés. A voir absolument.
# écrit le 13/04/13 , a vu cet évènement avec BilletReduc.com

-Nuit, 2 hommes, 1 banc, des lumières
Le spectateur rentre dans la salle en traversant la scène, jetant un oeil sur l'homme au dos courbé s'affairant près d'un banc. Une écuelle jonchée de pièces de monnaie nous invite machinalement à fouiller dans notre poche, comme pour donner un pourboire à la placeuse (qui n'existe pas). Pas de chichi, on rentre directement dans l'univers de deux hommes désabusés. Un modèle de mise en scène forte, grâce à l'utilisation précise et judicieuse des éclairages qui transforment un mort vivant en créature magnifique dans l'expression philosophique de sa souffrance. Une belle performance duettiste, parfois outrée mais toujours sincère (à en éructer).
# écrit le 11/04/13 , a vu cet évènement avec BilletReduc.com