Jean-Sébastien s'accroupit dans la rizière #5

Berceuse, Chantée avec ses fausses dents que la mère lègue au bord du foyer. Cette année, la cinquième version de cette série tombe sur le trentième anniversaire de la mort de Shûji Tarayama. Ce dernier confronta les archétypes de la vie japonaise à la violente vague d'américanisation d'après-guerre. Cette fois-ci, en tant que work in progress, trois jours seront proposés pour voyager à partir de quelques textes de Tarayama. Chaque jour un ensemble différent de textes sera choisi. Une tentative de franchir par la poésie la limite qui sépare souvent la compréhension du malentendu entre deux cultures.

Le Saviez-vous?

Yukiko Murata
Juillet. Naît et s'étonne de l'éblouissement du midi à Asakusa. Après des études de danse moderne à l'école de Nanako Yamada, sa vie nomade commence. Elle étudie les danses contemporaine, classique et traditionnelle japonai- ses. En 1997, elle reçoit le prix de la meilleure chorégraphie lors du concours international de Saitama (Japon) avec une pièce chorégraphique intitulée: "Décalage". En 2002 et 2003, nominée par le ministère de la culture du Japon, elle vient en France en tant que stagiaire.

Annette Isenberg
Violoncelliste, Annette Isenberg obtient le Diplôme Supe- rieur de la Hochschule für Musik und Theater de Hannover, en Allemagne. Elle effectue une formation de soliste à Ber- lin et se produit dans cette ville au sein de formations de musique de chambre et d'ensembles symphonique. A Marseille depuis 1996, le poursuit sa carrière de concertiste au sein de différents ensembles de musique de chambre dont le trio Milontango, le Duo Sudaires, des créations de danse et violoncelle.

Tarayama, Shûji (10/12/1935-04/05/1983)
Né à Aomori, au nord du Japon. Poète (haiku, tanka, poème), romancier, essayiste, scénariste (théâtre radiophonique, téléfilm, film, théâtre), metteur en scène, cinéaste, critique (art, courses de chevaux), acteur, photographe, propriétaire d'un cheval de course (Ulysse), quand on lui demandait quel était son vrai métier, il répondait : "Mon métier c'est Tarayama Shûji." Fils unique élevé par sa mère, ses oeuvres renferment toujours une psychologie complexe due à une relation problématique avec sa mère.