Lucrèce Borgia avec Marina Hands

Tres bonne mise en scène, acteurs superbes, bonne soirée bien que les oreilles en ont pris pour leur grade: très très fort hurlements etc qui empèchent par moment de ne pas entendre le texte

Belle occasion de faire découvrir à un jeune public un texte classique. Surprenante idée de faire se percher les acteurs sur cet échafaudage stylisée, peut être pour donner une impression de distance aux intervenants ... ? mais cela n'entrave pas le rythme du jeu des comédiens. Cette sombre histoire de famille garde toujours son âcre saveur vénéneuse.

Bravo à l'Athénée d'avoir programmé cette ténébreuse pièce de Victor Hugo " Lucrèce Borgia "rarement au répertoire.Ce n'est jamais aisé de rendre humain l'image de cette monstrueuse criminelle piègée par l'amour.Il fallait une artiste de la trempe de Marina Hands pour incarner cette femme démoniaque mais attachante.Le mélodrame est aussi interprété puissamment par tous les acteurs dans une bonne mise en scène s'ancrant volontairement dans notre époque.Une tragédie qui mérite sa programmation avec cette belle distribution. Alain Cléro

Marina Hands interprète une Lucrèce Borgia monstre de perversion dont l'amour maternel cherche à faire éclore la part d'humanité. Il est regrettable que la mise en scène, faute de simplicité fait sombrer l'ensemble dans le kitch et les hurlements. Victor Hugo et les principaux comédiens ne nécessitaient qu'un écrin pour mettre en valeur le texte et leur talent. Dommage ! Reste la prestation de Marina Hands sublime.

Du bruit couvre les voix,des cris couvrent le bruit ambiant.

Le texte de Victor Hugo a été massacré par les hurlements des comédiens (surtout Marina Hands qui n'a su donner aucune épaisseur au personnage avec ses mêmes mimiques hilarantes) et la musique tonitruante et inutile. Quel ennui...et quel dommage...

Est-ce la malédiction des Borgia qui a contaminé cette pièce ? Comédiens braillant leur texte, M Hands déambulant telle madame Groseille dans son salon, perdue dans son personnage, bagarres d'ivrognes, musiques toujours en trop... Beaucoup de bruit, pas de fureur. Plus Ubuesque qu'Hugolien.