Je chante pour passer le temps

Claudine Charreyre chante, chante et dit le monde avec les mots d'Aragon et les notes de Ferré et Ferrat. Elle se confie pour mieux nous parler de nous avec pudeur et raffinement, sincérité et sensualité.
Un autre Aragon surgit grâce au piano de Louis Rodet Abel, celui des révoltes et des indignations, des histoires d'amour et d'Amour tout court. La forme théâtrale devient matière légère d'un cabaret espiègle pour nous ramener à la réalité des drames humains. Qu'il s'agisse de poèmes historiques : élan révolutionnaire, chant de résistance ou poèmes intimes, c'est toujours d'humanité dont il est question.

En cherchant le parler vrai, la poésie jaillit d'une chanson tout comme la musique des mots lourds de légèreté. Le piano de Louis Rodet Abel en arpège les rimes, prolongeant d'un doigté subtil les assonances, habillant les silences comme la comédienne le fait du geste et du regard.

Un beau voyage où la figure de proue a les yeux d'Elsa pour son capitaine Louis.

Tissage intelligent et sensible pour un cabaret à fleur de peau qui donne envie d'être amoureux et de le chanter au monde.

Révélation du festival Off d'Avignon en 2011, Je Chante pour passer le temps reprendra les routes de France et sera donné pour la première fois en Belgique cette saison.