Réparer les vivants

À ceci près qu'ici il ne s'agit pas d'un vaste chantier à ciel ouvert mais des 24 heures chrono d'une transplantation cardiaque.

Après une session de surf au pied des falaises du pays de Caux, un dimanche matin de février, trois lycéens fous de glisse en eaux froides rentrent chez eux, au Havre.
Mais leur van dérape soudainement et l'un des jeunes surfeurs, Simon Limbres, dix-neuf ans, blessé à la tête, sombre dans un coma irréversible.
C'est le point de départ de Réparer les vivants, un accident tragique suivi d'une mort encéphalique, point d'orgue liminaire qui va lancer le livre sur une autre piste : celle de la vie même. Car dès lors que les parents, Marianne et Sean Limbres, violentés dans ce deuil trop rapide à faire, autorisent le don d'organes de leur fils aîné, dès lors que la décision est prise — et c'est déjà une matrice narratrice vibrante en soi —, " la migration du coeur " de Simon, depuis le CHU du Havre jusqu'à l'hôpital parisien de la Pitié-Salpêtrière va faire roman.

A Savoir
Une discussion avec les auteurs, animée par Yves Pagès et Jeanne Guyon, suit la lecture.