Martin apprend qu'il est atteint d'une tumeur au cerveau, qu'il va être papa et qu'il ne lui reste que quelques jours à vivre.
Brutalement, pour lui, pour sa famille, la vie devient une urgence. Les Sans Cou appartiennent à une génération gavée de stimuli médiatiques. À force de zapper, d'être informés de tout et de rien, ils ont souhaité, avec la création de J'ai couru comme dans un rêve, revenir à l'essentiel.

Qu'est-ce qui est important dans la vie ? Qu'est-ce qui doit être accompli avant de partir ? La question est universelle, elle résonne fortement en chacun: nous embarquons avec Martin et les siens. Entre rires francs et larmes retenues, le spectateur jubile aussi de l'inventivité et de l'énergie des Sans Cou, de l'incursion du fantastique (Martin rencontre l'auteur de sa vie), des chansons, de la danse, des formes théâtrales qui se percutent avec bonheur.

" Le spectateur fait partie intégrante de nos représentations car c'est lui qui active la pièce que nous donnons. Nous avons choisi un théâtre en mouvement où chaque représentation est unique et où le spectateur actif a donc un rôle à part entière. La relation avec le spectateur est un ingrédient essentiel de notre théâtre. Nous voulons le surprendre, le maintenir éveillé, nous adresser directement à lui pour mieux dialoguer avec lui. " Les Sans Cou

Les Sans cou ont obtenu, pour J'ai couru comme dans un rêve, le Prix théâtre ADAMI 2012.
Le texte est publié aux éditions Archimbaud éditeur et Riveneuve éditions.