La petite crapaude ne pensait qu'à sortir du puits. Elle sauta dans le seau qui remontait. Alors vint la découverte de la lumière du soleil, la rencontre avec une bande de papillons : La petite crapaude s'imagina que c'étaient des fleurs détachées de leurs tiges pour voir un peu le monde...
Elle continua son chemin, rencontra une chenille, une poule qui tentait de planter son bec dans la chenille. Puis elle aperçut une cigogne et l'entendit parler de l'Egypte...

Avec ce conte d'Andersen, fenêtre ouverte sur l'imaginaire des enfants et des adultes, les deux interprètes tissent une forme artistique contemporaine destinée au tout-public.

La mise en scène souligne un double mouvement : la volonté du personnage d'aller toujours plus haut et son désir de " se noyer dans la lumière ".
Le dialogue entre danse et théâtre, entre musique et lumière vient soutenir les désirs, les tourments et les événements qui touchent la petite crapaude.
La scène devient le reflet d'un voyage coloré et distordu par le regard d'un personnage qui découvre pour la première fois le monde