Le Printemps des Inédits

L'occasion de voir et d'entendre les textes sélectionnés notamment par le comité de lecture de Fontenay-sous-Bois, et les Ecrivains Associés du Théâtre. Cette balade théâtrale sera aussi une ballade musicale avec la participation des musiciens du groupe Les Migrants Hilares.

Le programme :

Vendredi 4 avril

- 20h30 : Images entre chien et loup, de René Bizac
Un "petit" et "un grand noir", font des "affaires" dans le quartier... Un "Vieux" amnésique voudrait bien comprendre. Une "Russe" maile des messages d'amour... Un "flamand à vélo" parcourt la ville pour trouver les mots... Une "jeune fille" mange dans un jardin, son opinel toujours ouvert à côté d'elle... Faux souvenirs, vrais mensonges, travestissements ... les "images" se croisent...

Samedi 5 avril

- 16h30 : Un qui veut traverser, de Marc Emmanuel Soriano Un texte qui balance comme le reflux et le ressac de la mer qui avale, transporte, libère ou recrache les prétendants au départ, ceux qui se nourrissent de l'espoir fou d'une vie meilleure ailleurs. Chaque phrase dessine le visage anonyme de la multitude des " un qui veut traverser. "

- 18h : Le Diable des Balkans, de Almir Imsirevic
Les partisans attendent un Godot qui s'appelle... Josip Broz Tito.
Le héros et la pièce se fondent sur la vie et l'oeuvre de Vitomil Zupan, né à Ljubljana en 1914, ancien partisan ayant perdu ses illusions sur la révolution, et dont les écrits, qui traitent du pouvoir et des qualités humaines, ont été méjugés parce qu'il y évoquait la vie sexuelle des partisans.
Le héros est accablé par son passé et n'a confiance ni dans la réalité, ni dans l'avenir. Ici, l'agonie de l'individu et du régime communiste est accompagnée de communiqués, à intervalles réguliers, sur l'état de santé du président en train de mourir...

- 20h30 : Lilli/Heiner, de Lucie Depauw
Lilli n'aura pas le temps de devenir une femme, victime du dopage aux hormones masculines pratiqué en ex-RDA, elle deviendra Heiner.
C'est l'histoire des déchirures de l'Allemagne, des déchirures de Berlin par un mur, les déchirures des corps par les muscles dopés, des frontières, des désirs et des genres...

Dimanche 6 avril

- 12h30 : Frida Khalo, cerf blessé, de May Bouhada
Au moment où Frida Kahlo, la femme peintre, va s'éteindre dans sa chambre, un personnage fantastique, la Biche, tente d'empêcher sa disparition. Deux personnages pour un autoportrait, une divagation à partir d'un tableau.

- 15h : Les Invisibles, de Claudine Galea
Ils distribuent des prospectus, tous les quatre.
D'abord la mère à la retraite, puis la fille avec son diplôme de secrétaire, puis le père avec son dos comme du verre, puis le fils qui travaille dans un garage.
À force de tout faire ensemble, ils ne voient plus personne, ils vivent en vase clos. Dans leur tête ça rêve, ça divague, ça délire, ça explose. Portée par un humour acide, Les Invisibles fait le récit d'une dévastation.

- 17h30 : Pseudo vacances, de Louise Doutreligne
En Provence, dans la belle maison d'une famille accueillante, une amie de "Maman d'avant" a débarqué, un peu disjonctée... On appelle au secours son ancien amant (devenu célèbre)... la fille qui joue au tennis sera séduite... le mari fait l'imbécile et le fils découvre dans ces "re­trouvailles" le sujet de son futur film...

A Savoir
Possibilité de restauration sur place.